RPS : charge mentale en baisse ou désaffiliation ?
- Ericka Robine
- 11 janv. 2018
- 2 min de lecture
Comment mieux débuter l’année 2018 que par cette nouvelle, selon la dernière enquête CT-RPS 2016 de la DARES la plupart des facteurs de risques psychosociaux semblent se stabiliser (document publié en décembre 2017).
Cette enquête dévoile une stabilisation des contraintes de rythme de travail et une perception de la pression temporelle en baisse.
Etonnamment, il est aussi mis en avant une « baisse de la charge mentale ». Ce résultat m’a particulièrement questionnée. Il est valable toutes Catégories Socioprofessionnelles confondues. Sceptique j’ai décidé de pousser mon questionnement et de m’intéresser plus précisément à ce résultat.
La « charge mentale » est évaluée par la question : « devoir penser à trop de choses à la fois ».
L’affirmation « penser à trop de choses à la fois » parait se prêter tout à fait au facteur de risque « charge mentale ». Toutefois, l’inverse est-il valable ?
Répondre par la négative à cette affirmation veut-il réellement dire que la charge mentale exigée est moindre ? Ou plutôt qu’elle est perçue comme moins impactante ?
C’est dans cette réflexion que nous retrouvons toute la complexité des risques psychosociaux : il s’agit de perceptions. Les résultats de ce type d’enquête évaluent une perception et non une réalité effective.
Il est donc impossible de titrer « Une charge mentale en baisse ». Pourquoi ? Comment ces résultats pourraient être interprétés autrement me direz vous ?
Et bien j’ai une question : cette baisse de réponse positive à « devoir penser à trop de choses à la fois », est elle une marque de la baisse des exigences en termes de charge mentale ? Ou le fait d’avoir atteint ses limites et préférer ne pas y penser ?

En d’autres termes, cette évolution indique-t-elle « une charge mentale en baisse » ou une désaffiliation en hausse ?





















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